🩺 L’Hebdo Santé App’Ines — Semaine du 14 au 16 Aout 2025

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L’organe du futur tient sur une puce

Au CEA-Leti de Grenoble, la médecine miniaturise l’espoir : des organes humains miniatures (organoïdes), vascularisés et intégrés à des puces, permettent de simuler les réponses cellulaires à des traitements en temps réel. Une technologie de pointe pour mieux prédire les rejets, personnaliser les soins, et tester les traitements sans danger. Moins invasif, plus précis : la médecine personnalisée se dessine à l’échelle du millimètre.

Nouvelle direction à l’hôpital Wallerstein : priorité au territoire

Un changement de cap dans la continuité : à Arès, l’hôpital privé Wallerstein accueille un nouveau directeur, Philippe Cruette. Son ambition ? Consolider une offre de soins large, performante et locale. L’été, le service d’urgences est renforcé pour répondre aux besoins du bassin d’Arcachon. Une gouvernance humaine au service d’un soin de proximité.

Le spéculum repensé pour une gynécologie non violente

Inspiré par une fleur, le Lilium pourrait bien révolutionner les examens gynécologiques. Ce spéculum souple, pensé pour réduire la douleur et l’anxiété des patientes, remet en cause un instrument figé dans l’histoire. Moins intrusif, plus respectueux, il incarne une médecine plus douce et inclusive. Le succès est là : plus de 100 000 € levés en 48h. En attente d’une validation clinique, il trace déjà un sillon vers le soin réinventé.

Activité physique chez les ados : un vrai antidépresseur

Face à l’explosion des troubles mentaux à l’adolescence, la solution est parfois aussi simple que de bouger. L’activité physique régulière, surtout si elle est valorisante, réduit les symptômes dépressifs et anxieux. Les filles, souvent plus exposées, y trouvent un vrai soutien. Le sport devient ainsi un levier de prévention, mais aussi un soin en soi.

Don de sang : les règles changent au 1er septembre

À partir du 1er septembre 2025, fini les délais d’attente injustifiés : tatouages, piercings ou certains soins médicaux ne seront plus des freins prolongés au don. L’ANSM aligne les critères sur des données scientifiques et non sur des stéréotypes, rendant le don de sang plus accessible et plus équitable. Une évolution attendue, saluée.

Cette semaine, c’est toute une vision de la médecine qui s’exprime : plus fine, plus inclusive, plus connectée aux réalités du terrain. Et vous, quelle avancée vous inspire le plus ?

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