Une nouvelle étude révèle un marqueur cérébral potentiel pour dépister la dépression post-partum. Cette découverte pourrait transformer la prévention du baby blues, touchant jusqu’à 80 % des nouvelles mamans.
Présentée au 37th European College of Neuropsychopharmacology, cette recherche révèle que les femmes enceintes montrent une activité spécifique de l’amygdale, liée à la régulation des émotions négatives et aux symptômes dépressifs.
Les femmes ayant une activité élevée dans cette région cérébrale semblent plus vulnérables à la dépression post-partum, un état affectant la relation mère-enfant et le développement de l’enfant sur le long terme. Ce repérage, simple via un scanner IRM, pourrait permettre une intervention précoce, non pharmacologique, pour aider les femmes enceintes à mieux réguler leurs émotions dans cette phase délicate.
Si confirmée, cette approche innovante pourrait se généraliser en routine clinique et offrir une réponse efficace aux défis du baby blues et de la dépression post-partum.