Pour lutter contre les déserts médicaux, des parlementaires de tous bords avancent des propositions audacieuses : restreindre la liberté d’installation en conditionnant toute nouvelle installation en zone surdotée à une pratique partielle en zone sous-dotée, faciliter l’exercice des médecins diplômés hors UE dans les régions à faible offre de soins, ou encore recruter davantage d’étudiants issus de ces zones pour les inciter à y retourner.
En parallèle, le sénateur Bruno Rojouan plaide pour des stages de médecine en zones rurales et pour étendre le droit de prescription des sages-femmes, IPA et pharmaciens, afin de délester les médecins des soins de première ligne.
Les partisans de ces mesures estiment que réguler les installations médicales pourrait rétablir l’équilibre territorial des soins. Mais ces propositions, bien que prometteuses, divisent le corps médical et suscitent des débats passionnés.