Face au déficit croissant de la Sécurité sociale, les sénateurs avancent l’idée d’une « solidarité par le travail » : ajouter sept heures de travail par an sans compensation salariale.
Inspirée de la « journée de solidarité » de 2003, cette proposition vise à alléger les caisses de la Sécurité sociale, mais l’idée suscite déjà des réactions mitigées. Certains estiment que ce sacrifice est nécessaire pour préserver le système, tandis que d’autres dénoncent une charge supplémentaire imposée aux salariés sans bénéfice direct.
La proposition inclut aussi une hausse des contributions des entreprises, passant de 0,3 % à 0,6 % de la masse salariale, avec un ajustement des exonérations pour les plus bas salaires. L’exécutif, de son côté, reste prudent et n’exclut pas d’autres alternatives.