Des chercheurs américains du Sanford Burnham Prebys à San Diego ont exploré le rôle d’une enzyme, la transcriptase inverse, connue pour son implication dans l’infection par le VIH. Cette enzyme, qui convertit l’ARN en ADN, est aussi présente dans le processus de la maladie d’Alzheimer.
En analysant les dossiers médicaux de plus de 225 000 patients, dont 80 000 séropositifs traités avec des inhibiteurs de la transcriptase inverse, ils ont découvert que ces derniers présentaient un risque significativement plus faible de développer Alzheimer par rapport à la population générale.
Cette observation ouvre la voie à de nouvelles recherches pour des traitements ciblés.