Les personnes victimes de VSS pourront bientôt porter plainte directement dans un nombre croissant d’hôpitaux.
Le gouvernement a annoncé l’extension du dispositif à 377 établissements dotés de services d’urgences ou gynécologiques.
Cette mesure vise à simplifier le processus de dépôt de plainte, en permettant aux établissements hospitaliers de contacter les forces de l’ordre ou le parquet pour recueillir les déclarations des victimes sur place.
En parallèle, un effort particulier est mis sur le recueil des preuves, essentiel pour soutenir les dossiers judiciaires.
À l’Hôtel-Dieu de Paris, par exemple, les preuves peuvent être conservées jusqu’à trois ans, donnant ainsi aux victimes le temps nécessaire pour se décider à porter plainte.
Une campagne d’information sur la soumission chimique, un « nouveau fléau », a également été lancée pour sensibiliser et orienter les victimes potentielles.