Le Sénat examine ce mercredi un projet de loi visant à inscrire le droit à l’IVG dans la Constitution, soulevant le débat autour de la clause de conscience des médecins, qui leur permet de refuser de pratiquer l’IVG.
Une partie de la droite sénatoriale, préoccupée par les implications pour les médecins réticents, propose un amendement pour garantir constitutionnellement cette clause.
Les médecins bénéficient déjà d’une clause de conscience générale, ainsi que d’une spécifique à l’IVG depuis la loi Veil de 1975, leur octroyant le droit de refus pour des raisons professionnelles ou personnelles, tout en les obligeant à orienter le patient vers un autre professionnel.
L’inscription de l’IVG dans la Constitution suscite des questions sur la hiérarchie entre les droits des femmes et la clause de conscience des soignants, avec des voix s’élevant des deux côtés pour maintenir un équilibre entre ces libertés fondamentales.
Source : Sud Ouest