Une Ă©tude rĂ©cente publiĂ©e dans JAMA rĂ©vĂšle que plus de 10 % des enfants atteints de formes graves de paludisme en Ouganda sont infectĂ©s par des souches de Plasmodium falciparum rĂ©sistantes aux dĂ©rivĂ©s de lâartĂ©misinine, traitement clĂ© contre la maladie. Alors que ces molĂ©cules avaient rĂ©volutionnĂ© la lutte contre le paludisme il y a vingt ans, la rĂ©sistance observĂ©e dâabord en Asie du Sud-Est sâĂ©tend dĂ©sormais Ă lâAfrique de lâEst, touchant lâOuganda, le Rwanda et lâĂthiopie. Cette progression de la rĂ©sistance gĂ©nĂ©tique du parasite met en pĂ©ril lâefficacitĂ© des traitements actuels et accentue lâurgence de dĂ©velopper de nouvelles solutions thĂ©rapeutiques.