Une équipe de l’Université Thomas Jefferson (Philadelphie) a découvert que la protéine intestinale GUCY2C pourrait jouer un rôle protecteur contre la maladie de Parkinson. Publiée dans NPJ Parkinson’s Disease, cette étude révèle que GUCY2C, déjà connue pour son rôle dans la santé intestinale, est également présente dans le cerveau et pourrait protéger les cellules cérébrales contre les lésions causées par des toxines.
Chez les souris privées de GUCY2C, des dommages cérébraux accrus et une plus grande vulnérabilité aux toxines ont été observés. À l’inverse, des taux élevés de GUCY2C ont été détectés chez des souris exposées à des toxines et chez des patients atteints de Parkinson. Ces résultats suggèrent que cibler GUCY2C pourrait constituer une nouvelle approche thérapeutique pour prévenir la progression de la maladie de Parkinson et protéger contre les lésions neuronales, au-delà des traitements actuels qui se contentent de gérer les symptômes.